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Le LéP (Laboratoire d’économie de Poitiers), nommé CRIEF jusqu’en 2023, est une unité de recherche de l’Université de Poitiers. Il réunit une soixantaine de membres dont les recherches s’articulent autour de deux axes thématiques : Monnaie, Banque, Finance ; Santé, Travail, Éducation.
Les travaux de cet axe portent sur des questions de macroéconomie financière et de politique monétaire (dimension institutionnelle de la politique monétaire ; dynamique des prix ; interaction avec les politiques macroprudentielles) ainsi que sur les systèmes financiers et les risques qui y sont associés (risques et production d’information sur les marchés financiers ; risques individuel et systémique au sein du secteur bancaire).
Les analystes financiers et la production d’information financière sur les banques
Alors que les travaux consacrés aux prévisions et recommandations des analystes financiers concernent surtout les entreprises industrielles et excluent presque systématiquement de leur champ d’étude les firmes dites « financières », l’objectif de ce projet, financé par la Région Nouvelle Aquitaine, est d’appréhender les banques en tant qu’objets spécifiques d’évaluation par les analystes financiers. Il s’agit d’une part de mieux comprendre les effets du suivi par les analystes sur la gouvernance des banques et l’atténuation du risque bancaire. Il s’agit d’autre part d’analyser les déterminants de l’information produite par les analystes financiers, qu’il s’agisse de l’intensité de la concurrence bancaire ou de l’orientation de la réglementation prudentielle.
Politiques monétaires non-conventionnelles et stratégies de communication des banques centrales : quel impact sur la stabilité économique et financière de la zone euro ?
Après la crise financière de 2008, les politiques monétaires menées par les banques centrales ont dû être réinventées (taux d’intérêt négatifs, rachats d’actifs financiers sur les marchés). Le projet se propose d’évaluer l’effet de ces nouveaux instruments de politique monétaire dite « non-conventionnelle » sur les stratégies de communication de la Banque Centrale Européenne. Nous nous concentrons tout particulièrement sur le calendrier des décisions de cette dernière afin de mieux comprendre en quoi le rythme et la séquentialité de ses annonces peut permettre d’introduire de l’incertitude et surprendre les agents économiques pour être plus efficace.
Responsable : Anne-Gaël Vaubourg
Les travaux de cet axe portent sur des questions microéconomiques et abordent des problématiques liées aux trajectoires individuelles et aux différentes formes de mobilités (économiques, professionnelles, géographiques) et leur conséquences (en termes d’emploi, de salaire, santé et bien-être). Les recherches portent également sur l’évaluation des politiques publiques appliquées aux champs de l’éducation, du travail et de la santé.
Vieillissement et dépendance : objets connectés et prise en charge des personnes dépendantes
L’un des enjeux majeurs du vieillissement de la population est de renforcer l’autonomie des personnes âgées. Des solutions numériques visant à retarder la perte d’autonomie (stimulation cognitive), à prendre en charge la perte d’autonomie (outils de compensation), à lutter contre l’isolement et à maintenir des liens sociaux (outils de communication et de contact) peuvent être envisagées. Ce projet, qui bénéficie du soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine, associe des acteurs académiques et socio-économique régionaux et se propose de mesurer l’impact des objets connectés sur le bien-être des personnes dépendantes.
Déclassement : quel impact sur les inégalités salariales et d’accès aux soins en France ?
Être en mesure de valoriser son capital humain sur le marché du travail est une dimension essentielle de l’intégration économique et sociale. Pourtant, une partie importante de la population occupe un emploi qui est en inadéquation par rapport au niveau de formation initial. Ce phénomène de déclassement peut contribuer à creuser les inégalités, et à détériorer la qualité de vie (santé, bien-être) des personnes concernées et de leur entourage (éducation des enfants par exemple). Les chercheurs du LéP proposent de mesurer finement ce phénomène en France et en Europe (par dimensions géographiques, sectorielles, socio-professionnelles, genre, etc), de comprendre ses origines et ses conséquences (au-delà des mesures traditionnelles sur l’emploi et les salaires), afin d’identifier des pistes d’amélioration des politiques publiques dans les domaines de la formation et de l’emploi.
Responsable : Ahmed Tritah
Cornel OROS, Directeur
Collège A1 (enseignants-chercheurs) : Bastien Bernela, Liliane Bonnal, Marc-Hubert Depret, Aurélie Gaillard, Cornel Oros, Alexandra Popescu, Marc Pourroy, Taoufik Rajhi, Ahmed Tritah, Anne-Gaël Vaubourg.
Collège A2 (doctorants) : Quentin Bro de Comeres, Chloé Bertolini, Thomas Maurice, Inès Touré, Mboundor Diouf.
Responsable : Diana CHEUNG
crief@univ-poitiers.fr
Tél : +33 5 49 45 31 71 | Fax : +33 5 49 45 41 58